LUNDI 28 NOVEMBRE 2016


RIJEKA - TRIBALJ


Je n'avais pas saisi pourquoi l'hôtel économique que j'avais réservé sur internet s'appelait BOTEL MARINA, maintenant je sais, ce vieux bateau a été complètement aménagé en dortoir de 6 ou 8 personnes par cabine. J'y ai rencontré un voisin de dortoir RADE CUKIC, qui m'a raconté sa mésaventure. Il s'est fait volé ses papiers, carte de crédit et argent liquide. RADE est un commerçant du MONTENEGRO. Lorsqu'il a appris que je devais passé par chez lui, il m'a proposé spontanément de m'accueillir dans sa maison. Au fils de la conversation il me fait comprendre qu'il aurait besoin de 8 à 10 € pour remplir son réservoir de carburant afin d'aller en Italie refaire sa carte bancaire de la poste italienne. Me voyant méfiant, il m'a monté sur internet son site concernant ses activités commerciales afin de me convaincre de l'aider. Dans le doute, je lui ai passé15€
Soit son histoire est réelle, et j'ai fait une bonne action de le sortie de sa situation, soit j'ai perdu 15€. J'en aurai le cœur net lorsque je serai au MONTENEGRO et que j'irai frappé à la porte de sa maison.


Le port de RIJEKA


Comme la veille, j'ai fait confiance à l'application GPS MAPS.ME qui fournir des itinéraires "vélo". La suite me démontrera que j'ai fait deux fois la même erreur.



Et ca monte, et ca monte !


Oui, oui, vous ne rêvez pas, c'est bien inscrit 17% ! Jusqu'à 12% j'arrive encore à pédaler, mais au delà : je pousse ! et là je pousse mon vélo de 65 kg !

Compte tenu que le GPS n'indiquait aucune autre solution, me voila embarqué dans une galère comme la veille ou il a fallu que je pousse mon vélo sur 3 km en pleine nuit au milieu d'un forêt dense et isolée.


Et puis soudain, plus de route, mais une piste à peine praticable. Et là encore, je pousse, je pousse et je n'en peux plus. N'ayant pas trouvé la chambre d'hôte que j'avais réservé, je me suis dirigé sur le premier village, TRIBALJ.
Alors là c'est un autre aventure qui commence. Déjà me faire comprendre en anglais avec quelqu'un qui le parle, pour moi c'est pas toujours simple, mais lorsque l'interlocuteur ne parle que le Croate, alors là ca vaut le détour (sans jeux de mot).
Finalement, on a fini par se comprendre et j'ai pu dormir au chaud dans une chambre chez l'habitant.

A suivre...

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