NEPAL









LE NEPAL



Le Népal possède un drapeau national qui est le seul parmi les 197 pays reconnus par l'ONU, a ne pas être rectangulaire. Le croissant de lune en berceau représente la pérennité de la famille royale et le soleil symbolise la famille Rana qui, depuis l'indépendance, pourvoit le pays de ses premiers ministres. Ce drapeau fut adopté en 1962. (Source Wikipédia).

Après 4h10 de vol, escale de 4h à l'aéroport de Dubaï et encore 4h15 de vol pour Katmandou. Arrivé de nuit à 18h20, je dois faire mon visa en espérant que son coût ne dépassera pas les 70€ qui me reste. Ouf ! 37€, un imprimé, une photo, une petite demie-heure de formalité et c'est tout, j'ai mon visa Napalais.
Je récupère Django dans son carton et je me retrouve dans une bousculade pour prendre un taxi.
Mon hôte m'avait prévenu du coût de la course entre 600 et 800 roupies, ce sera finalement 1500 roupies avec le vélo ! Bon ok ça ne fait que 12€ mais c'est le double de ce que j'attendais.
Dans le taxi, installé à gauche, puisque le chauffeur est à droite, de nuit, dans les embouteillages de Katmandou, j'ai eu quelques frayeurs en chemin, je n'ai même pas pensé à prendre des photos, j'étais un peu tétanisé !
Bref ! j'arrive enfin à la guesthouse, je paie le chauffeur en rouspétant et je m'aperçois qu'il ne m'a pas déposé à la bonne adresse, heureusement qu'ils se connaissent tous et c'est avec gentillesse que le gérant d'une guesthouse, qui n'était pas la mienne, m'accompagne à la bonne adresse à quelques centaines de mètres, avec mes cartons et sac, et me propose de revenir le lendemain matin chercher mon vélo.
Je suis claqué, je n'ai pratiquement pas dormi depuis 48h, une bonne douche me fera le plus grand bien et un repas chaud que me propose mon hôte accompagné de sa fille. Son mari est guide de montagne et actuellement en trek.

 Je sais la photo est trouble, mais c'est la seule que j'ai prise, la fatigue...
Simple, mais très bon, je tombe de sommeil, demain sera un autre jour...


Après une bonne nuit de sommeil, un petit déj rapide, je sors de la guesthouse pour me plonger dans le trafic intense de la ville.
Mais avant d'entamer ma première journée de visite touristique, je dois avant tout récupérer mon vélo, le remonter puis trouver le service des visas Indien pour déposer ma demande. Au préalable je dois résoudre encore un problème. En effet, la veille j'ai atteins le maximum de ma capacité de retrait au distributeur. Pour payer mon visa, et accessoirement pour manger, il me faut absolument du cash.
J'étais sur le point de contacter ma banque, et en cherchant sur l'application de la Société Générale, j'ai pu, à distance, et très facilement augmenter ponctuellement mon plafond de retrait. Simple et efficace, bravo la Générale (pour une fois!)

Grâce au GPS je trouverai facilement le service des visas à 1,6km, au guichet on me fera comprendre qu'il faut venir avec l'imprimé ad hoc à télécharger sur internet, le remplir, le signer, l'accompagner d'une photo d'identité de dimension réglementaire 5cm x 5cm (pas de photo mathon trop petite) copie du passeport, copie du visa Napalais.
Je demande au garde à l'entrée où je peux faire les photos, il m'indique l'une des boutiques spécialisées juste à coté du service.

Là, je trouve effectivement une équipe sympathique et efficace, pour 770 roupies (soit 6,31€) ils s'occupent de tout. Je remplie un questionnaire à la main, ils remplissent l'imprimé en ligne, copie du passeport, copie du visa Napalais, pendant ce temps ils me font deux photos, un quart d'heure plus tard je retourne au service visa, je prends un ticket d'attente (comme à la sécu), 20 minutes plus tard c'est mon tour. Je donne à l'employé tous les doc, la photo, les copies, les 11050 roupies (90€) et c'est fait ma demande est déposée et enregistrée. Résultat dans 7 jours, je serai prévenu par SMS. Plutôt rapide !

C'est par cette avenue très bruyante que je rejoins le centre historique. J'ai au préalable fait une sélection de tous les sites à visiter. Pour cela je me fis aux renseignements obtenus sur 3 applications : TripAdvisor, Michelin voyage et TripBucket (l'appli de l'UNESCO répertoriant pays par pays tous les sites classés patrimoine mondial). C'est donc en fonction de ces éléments que je détermine mon itinéraire, la durée de mon séjour (là c'est un peu différent puisque j'attends mon visa), et les sites à visiter.



 Très des paysans,.... (mdr) !

 Attention à la tête, c'est peut être du 220v







A pratiquement chaque coin de rue, il y a un petit temple de prière.


















C'est par ces rues commerçantes très animées que j'atteins le centre historique de Katmandou : Hanuman-dhoka Durbar.





C'est devant ce temple que je serai interpellé par un garde, j'ai franchi l'entrée d'une zone payante sans m'en rendre compte. Retour à l'entrée et acquittement d'un ticket de 200 roupies (1,64€). Un peu surpris dans un premier temps, je comprends très rapidement l'intérêt de payer un droit de visite. 
L'ensemble des monuments historiques ont été endommagé lors du dernier tremblement de terre en 2015. Tous sont aujourd'hui soit étaillés, soit en cours de rénovation. 














Le Palais Gaddi Baithak, pourtant le plus contemporain des monuments, est celui qui a le plus souffert des effets du tremblement. Apparemment, les temples vieux de plusieurs centaines d'années semblent avoir mieux résisté.
Un programme mondial de financement des rénovations a été mis en place, notamment un concours très important de la Chine.



Même endommagés, ces monuments restent d'une beauté et d'une finesse admirable.









C'est en traversant les ruelles très animées du Bazar de Bishal que je rejoins ma guesthouse.


Ne cherchez pas les voitures de luxe, c'est juste un magasin d'accessoires de mode !


 Cool ! nous ne sommes pas encore en Inde, et pourtant....





Après avoir quitté une rue du centre ville, j'emprunte une succession de ruelles piétonnes (sauf cyclo !) pour rejoindre ma guesthouse.


C'est volontairement que j'ai choisi une chambre sur Airbnb, un peu a l'écart des ruelles du quartier de Themel, animé tous les soirs par la musique des bars et restaurants fréquentés essentiellement par une clientèle touristique occidentale.


Pour la première nuit, Django a dormi dehors, mais comme apparemment chaque nuit il y a un orage, je demanderai l'autorisation de le mettre dans ma chambre.


Chambre très correcte pour 8,83€ la nuit !

Voilà, fin de la première journée à Katmandou. Demain je mettrai en ligne les photos de la 2ème journée. Compte tenu de la lenteur de la connexion (2h30 pour cette mise à jour), je fais le choix de vous en donner un petit peu chaque jour pendant cette première semaine au Népal.




KATMANDOU

2ème jour de visite

Katmandou, capitale du Napal, est située, sur la faille sismique entre l'Inde et la chine, à 1350 mètres d'altitude. Peuplée de 1,5 million d'habitants, cette très ancienne cité est encaissée dans une vallée entourée de sommets culminants à environ 3000 mètres.
La plus part des habitations ne sont pas construites aux normes anti-sismique ce qui explique, malheureusement, le nombre toujours élevé de victimes lors de tremblement de terre.

Pour ma 2ème journée de visite, j'ai choisi d'aller voir, sur les hauteurs de la ville, le temple de Swayambunath, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, d'où j'ai enregistré mon message vidéo (déjà diffusé).

C'est après avoir parcouru 3,5km à pied, au travers d'un dédale de petites ruelles bien encombrées, que je parviens au pied de la montagne où est situé le Temple.


Les premiers gardiens du Temple : les singes malicieux !





 Escalier impressionnant, ça fait travailler les fessiers !





Après avoir acquitté un droit d'entrée de 200 roupies (1,64€) au guichet situé juste à la hauteur des dernières marches, j'arrive sur le parvis du Temple.


Image mondialement connue du Temple de Swayambhunath,

 Sous le ciel couvert et lourd, Katmandou s'étale








Il y a en permanence des cérémonies religieuses ou chacun fait des offrandes à Bouddha

















Sur l'autre versant de la montagne, d'autres Temples et sites religieux attirent touristes et fidèles.






Fontaine dans laquelle certains lancent des pièces de monnaies en faisant un voeux. 






 Les singes sont nourris par le personnel du Temple.







Je rejoindrai la guesthouse pour une pause déjeuner et une micro sieste, avant de reprendre ma visite du jour.

Très bruyant et très mouvementé, le trafic sature par moment, j'appréhende le moment ou il va falloir prendre le vélo pour allé visiter des sites plus éloignés de ma guesthouse.
Après avoir traversé le quartier très touristique de Themel, j'arrive à destination : The Garden dreams, le jardin des rêves.
 Encore un ticket d'entrée à 200 roupies (1,63€)


C'est un jardin extraordinaire, comme dit la chanson, havre de paix et de tranquillité où le temps est suspendu l'instant d'une pause zen...


 C'est aussi, apparemment, le rendez-vous des amoureux !










Des petits écureuils à queue rayée circulent dans les allées, trop vifs pour mon objectif, je renoncerai à les prendre en photo.



















Je quitte à regret cet endroit vraiment reposant, surtout sachant ce qui m'attends à l'extérieur !

 Une des portes d'entrée du quartier de Themel

Je salue au passage le savoir faire de cet électricien, et il garde le sourire, zen attitude !



Je savoure la chance d'avoir ma chambre loin des rues trop animées de ce quartier. Samedi soirée reggae au Sam'bar, bon faut voir, peut être juste une bière à la mémoire de Bob !




KATMANDOU

JOUR 3

Initialement je cherchais le Monastère de Kopan, je ne devais pas en être très loin. Ce que j'ai pris pour le Monastère n'était que les logements des moines, hommes et femmes. Je reprendrai mes recherches demain.






L'entrée de ce Temple de prière m'a induis en erreur, malgré cela je ne regrette pas d'avoir visité ce lieu, dont l'ambiance était tout à fait zen.








Lorsque je suis rentré à la chambre, j'ai pu me connecter et en voyant les photos du Temple de Kopan, j'ai constaté mon erreur, que cela ne tienne, demain je referai le chemin sans me tromper cette fois.

Après ma pause déjeuner, je repars à la recherche d'un autre Temple, un peu spécial celui-là, puisque c'est là que l'on incinère les corps des défunts.
Les orages nocturnes fréquents rendent les chaussées peu praticables ! En septembre c'est la fin de la saison des pluies au Népal.
Finalement, pour mon premier jour de vélo dans le trafic, conduite à gauche, je m'en sors plutôt pas mal.



Au passage, j'aperçois un temple qui n'est pas sur ma liste des sites à visiter, mais je fais trois photos quand même.



Ca y est, me voici arrivé au Temple de Pashupatinath, ce n'est pas la porte principale, mais peu importe.


Apparemment, ici tous les animaux sont en totale liberté, j'y ai vu des vaches, des chèvres, des singes, et là un magnifique taureau, tout à fait pacifique.

Bon je ne me suis pas trop approché pour vérifier !

Voici l'entrée principale, deux jeunes Népalais m'expliqueront que seuls les membres des familles des défunts peuvent y pénétrer. Pour les visiteurs, il y a un autre cheminement contournant le Temple.




1000 roupies plus tard (8,19€), me voici dans la foule venue assister à la crémation des corps.

Malgré la beauté des lieux, je me sens très mal à l'aise. Je ne sais pas si ces gens agglutinés ont un lien, même éloigné avec les défunts, ou bien sont-ils là par curiosité. Pour ma part je fais partie des touristes, relativement nombreux, et je ne resterai pas très longtemps dans cette ambiance de voyeurisme macabre. 

Là, je me suis fais crié dessus, car il ne fallait pas prendre de photos ! A bon ? et en payant ça va ?? La spiritualité a ces limites ! un bon échange capitaliste ça a du bon, n'est ce pas messieurs !!!







Finalement, je ne resterai que quelques minutes dans ce temple, très beau, mais très dérangeant. Je me rends compte qu'en faisant mes photos, je participe moi aussi à ce voyeurisme collectif. Pas top. La journée est finie, je rentre.

Ce soir, après avoir avalé un petit plat de pâtes dans un charmant resto, j'ai envie de flâner dans les rues du quartier Themel.

Beaucoup de boutiques d'équipement de montagne, logique Katmandou est le point de départ de nombreux treks proposés par des sociétés spécialisées.
On peut y faire des affaires, les prix sont globalement 40% moins chers qu'en France. Cependant, je ne suis pas certain de la provenance des vêtements de marque comme Face Nord, Columbia, ou autres...


Je suis un peu déçu, je pensai le quartier plus animé !

Peut être qu'il est encore trop tôt. Pour ma part c'est bon, demain j'ai encore une bonne journée de visite, alors au dodo le vieux !


KATMANDOU

Jour 4

Cette fois, j'ai pris le bon chemin. Après quelques 6km sur des petites routes défoncées et boueuses pour certaines, au détour d'un virage, j'aperçois enfin, au loin, le Monastère de Kopan.

 Arrivé devant le portail, je vois une petite pancarte : no entry 
Je demande au gardien, il m'indique un petit sentier sur le côté...
Ok, no problem, je suis le sentier, un peu humide et glissant, mais avec une superbe vue sur la vallée de Katmandou


La grille est ouverte, pas de gardien, pas de guichet pour acquitter un droit d'entrée ? Il n'est pas tout à fait 10h00...


 Tout est calme, il n'y a personne, étonnant non ?

 J'avance tranquillement, toujours personne....

 Je gravi des escaliers jusqu'à la première terrasse

 J'entends des voix, de la musique...

Ce sont des peintres, ou plutôt artistes peintres, ils rénovent avec précisions et talent les fresques bouddhistes.



 Je continue mon cheminement..... toujours seul visiteur !


Lorsque je pénètre dans la grande salle des prières, voyant les bouddhas enveloppés, je fini par comprendre que le monastère est en pleine rénovation et certainement fermé au public !

 Je continu, discrètement, m'attendant à tout instant à me faire interpeller par un personnel du Monastère...





 J'atteins sans encombre la plus haute terrasse

 Je fais des photos aux quatre points cardinaux de ce magnifique édifice.


Je prends même le temps de faire une petite pause sur un banc à l'ombre, toujours personne !


Après une petite heure de visite, je descends le chemin jusqu'à la grande grille de l'entrée, là un moine et un gardien viennent vers moi et me disent que le monastère est fermé pour travaux, merci du renseignement messieurs mais là c'est trop tard, j'ai fini ma visite, merci et bonne journée !
Sur le chemin du retour, je réalise la chance que je viens d'avoir ! Hier je me trompe de lieu, aujourd'hui arrivé tôt j'ai échappé au contrôle et j'ai été le seul touriste présent à Katmandou en ce moment a avoir pu visiter le Monastère de Kopan. I'm lucky ! very lucky !


 Au programme de cette après-midi, la visite du Stupa de Bodnath, un des incontournables temples de Katmandou


 Après 6 à 7 km de rues et ruelles plus ou moins en état, j'arrive devant l'entrée discrète du Temple



 400 roupies l'entrée, et soudain je découvre l'intérieur gigantesque de ce temple


 Contrairement à ce matin, je ne serai pas tout seul pour la visite !








 Immense moulin à prière, silence on tourne !




Dans ce coin à l'écart de la foule, des femmes font des prières en se mettant à genoux, puis à plat ventre, puis se relèvent et recommencent, en prononçant des incantations que seuls les initiés peuvent comprendre.



 Notez tout autour du Temple, les marchands du Temple !

 Plutôt inquiétant ce regard, inquisiteur même !



 Tout autour du temple, dans le mur d'enceinte des moulins à prières pour les fidèles.


Bon, ben voilà ! la visite est terminée, je dois replongé à présent dans la cohue du trafic et rentrer à la guesthouse mettre mon blog à jour.
Sur le chemin du retour j'apercevrai un centre commercial sur quatre étages, (peut être le seul de Katmandou), par curiosité je m'y arrêterai. J'y trouverai même du nutella....chouet !

Demain, je partirai tôt, j'aimerai visiter la ville de PATAN ancienne capitale du Népal, ainsi qu'un Temple en pleine montagne au sud de Katmandou accessible par téléphérique.




KATMANDOU

JOUR 5

D'après cette brochure j'aurai du voir ça !

Après une longue approche à travers les avenues de Katmandou, où il faut se battre avec les motos, les bus, les taxis, les camions, les piétons, pour bénéficier d'un tout petit bout de bitume, je parviens, non sans mal, sur le site du téléphérique du Temple de Bhaleshwor.

Prendre un peu de hauteur, me fera oublier la tonne de poussière et de fumée de pot d'échappement que j'ai avalé en chemin depuis ce matin.



Avec un ciel si bas (qu'un canal s'est perdu, Jacques Brel), j'hésite un instant, mais je n'aurai pas fait tout ce chemin pour faire demi tour non !

Cà c'est le sourire crispé d'un gars qui a le vertige, mais qui ne veut pas le montrer !




 Bon, ça se détends un peu, mais ce n'est pas encore ça !


 Sinon, il y avait la piste comme autre solution !


 Arrivé à 2550 mètres, sain et sauf, je constate que ce n'est pas aujourd'hui que j'apercevrai l'Everest !

 Et voilà le temple Bhaleshwor de la brochure







 J'en fait rapidement le tour





 Malgré l'altitude, il fait chaud et lourd

Morale de l'histoire, ne pas se fier aux brochures et publicités, en même temps, pour leur défense la météo est imprévisible.

 Alors, il ne reste plus qu'à descendre

De retour dans l'enfer du trafic, je me dirige vers PATAN, ancienne capitale du Népal.


Bon, à part ce temple, je n'ai rien trouvé d'épatant à PATAN.



Demain, une dernière visite au programme, un temple (encore un) situé en pleine montagne au Nord-Est de la ville, à une vingtaine de kilomètres.





KATMANDOU

6ème et dernier jour de visite

Journée de galère pour ma dernière sortie dans la vallée de Katmandou. Ça c'était ma gueule avant l'accident !

Tout avait pourtant bien commencé, après une vingtaine de kilomètres parcouru sur des routes boueuses et défoncées, j'arrive à l'entrée du village de SAKHU, à 4km du temple de VAJRAYOGINI.

Là, il faut pousser le vélo !











Le temple est en très mauvais état. Peu fréquenté par les touristes, car assez éloigné de la capitale, ce sont essentiellement les locaux qui viennent s'y recueillir.

 
Pour ceux qui n'empruntent pas la route, il y a quelques centaines de marches à gravir !





Malgré son état, ce temple dégage une atmosphère de calme et de sérénité. Le silence qui l'entoure et l'environnement naturel qui l'enveloppe, en pleine montagne, font que l'on s'y sent bien.

 Les singes aussi s'y sentent à leur aise !











 En montant, j'avais repéré cette petite gargote sympa !




Après la nourriture spirituelle, la nourriture du ventre, c'est pas mal aussi !




De nouveau dans le village de SHAKU, il fait une chaleur épouvantable, certainement plus de 40°, je n'ai pas mon thermomètre pour vérifier, mais j'en suis certain. 

Ce village est l'un de ceux qui ont été très touchés par le tremblement de terre de 2015. Certains bâtiments n'ont pas encore été reconstruit. 



Il y règne une ambiance particulière, entre désolation, devant les ruines encore visibles, et la reconstruction signe d'espoir et de renouveau. La vie reprends son cours.


Après avoir fait quelques photos, le plus discrètement possible, je quitte ces lieux en saluant le courage de ses habitants sur lesquels le sort s'acharne.

Je reprends les routes cahotiques, évitant les trous, les bosses, les motos, les camions !
Puis, à l'approche d'un virage, je vois arrivé face à moi un énorme camion, qui apparemment avait décidé d'occuper toute la largeur de la route.
J'ai juste le temps de me rabattre sur le bas côté, pour le laisser passer et là je fais une erreur de jugement : voyant un espace possible, je franchi un creux rempli d'eau (c'est ce que je pensais), mais celui-ci est rempli de boue, d'une boue épaisse et lourde comme du ciment. Ma roue avant reste plantée au fond du creux, en une fraction de seconde mon visage heurte le sol avec violence. Je n'ai pas perdu connaissance mais je suis tout de même sonné !

Très rapidement, un attroupement se forme autour de moi et chacun essai de m'apporter de l'aide comme il le peut. Il y en a même un qui trouvera dans sa voiture une pommade arrêtant les saignements de mon visage.
Je n'ai apparemment rien de cassé, Django non plus, je m'en sors plutôt pas mal.

 
Quand je prends ces photos, je ne sais pas encore à quoi je ressemble, j'ai du mal a voir sur l'appareil photo ou sur mon rétro. Mais lorsque je croise le regard des gens, je me dis que ça ne doit pas être très beau à voir !

 Arrivé à la chambre, je me dis : "Ah oui ! quand même !"

Après une bonne douche, je désinfecte ma plaie, et soigne mon mal de tête avec un dolliprane.

Le lendemain, surprise, j'ai l'air d'un boxeur !

Et aujourd'hui, surlendemain de ma chute, j'ai pris encore un peu de couleur ! Mais je garde le sourire et prends cet incident avec philosophie ! Carpe Diem !

Ce matin, à 9h30, heure d'ouverture, je me suis présenté au service des visa Indien, mais je n'avais pas vu sur le ticket que l'on m'avait remis, 5MP ! soit 17h00 !

Bon, je vais occupé ma dernière journée d'attente en visitant de nouveau le bazar du centre ville. J'y trouverai une pile pour mon compteur de vélo et ferai quelques achats souvenirs.



Puis, petite lessive, nettoyage du vélo qui en avait bien besoin avec toute cette boue !

 Petit casse croûte maison, histoire de varier le menu, pas toujours diet. à l'extérieur !


 Puis de nouveau en ville


L'envers du décors, le Népal n'a pas réglé le problème de la salubrité publique, l'assainissement....


Mais malgré ça, les habitants de Katmandou gardent la foi, restent zen en toute circonstance et forcent mon admiration.



 C'est finalement sous un orage que je me présenterai de nouveau au service des visas Indiens.... à 17h00 !
J'ai à présent 30 jours pour me présenter à la frontière Indienne, et mon séjour pourra durer 90 jours ! cool !


Demain, Django et moi reprenons la route. Cela fait en tout 22 jours que nous n'avons pas effectué d'étape en configuration voyage. Perso ça commence à me manquer !
Je prends la direction de POKHARA, à un peu plus de 200 km à l'ouest de Katmandou. 3 jours de vélo, puis j'y resterai 1 jour de repos, car il y a quelques sites à visiter.




DE KATMANDOU A POKHARA

Du 8 au 11 septembre 2017

Après avoir quitté ma guesthouse tôt le matin, traversé les avenues déjà encombrées de Katmandou, me voici en direction de Pokhara, 2ème agglomération Népalaise.


 Après ce tronçon de route en chantier, je retrouve le bitume.


Lorsque je m'arrête pour acheter une bouteille d'eau, je crée l'attroupement. Ces deux jeunes gens, forts sympathiques voudront tester mon vélo, j'accepte malgré quelques inquiétudes, mais tout ce passe bien. En revanche, j'ai toujours une sale gueule !



Je ne suis pas seul a chercher un endroit à l'ombre pour faire ma pause déjeuner. Ici, ce sont des voyageurs dont les chauffeurs ont proposés une halte, peu après m'avoir aperçu ils me proposeront de la nourriture et du thé ! Trop gentils.

 C'est l'heure de la sieste pour les chauffeurs.

Plus tard dans l'après-midi, alors que je cherchai un endroit pour mon bivouac, je trouve, par hasard, ce camping dont l'accueil est très chaleureux.



 Avec piscine ! s'il vous plaît ! le tout pour 300 roupies (2,44€) la nuit, en sécurité, le top !

Le camping était tranquille, jusqu'au moment où ont débarqués des groupes de jeunes gens (environ une trentaine). Le gérant du camping a mis la musique à fond (jusqu'à minuit). Puis les jeunes sont tous allés à la piscine, et la fête à continuée jusqu'à 3 heures du matin ! Pas terrible la nuit !






 La route n'est pas mauvaise, très vallonnée et surtout très chargée en trafic camions



Un peu de fraîcheur, mais de loin hélas !

 Là c'est l'heure de faire la pause, trop chaud !

 Ce sera saucisse grillées et potétos maison ! 


J'attendrai à l'ombre de cette falaise que la température chute un peu. Je reprends la route vers 16h00, il fait encore 33°


Arrivé dans le petit village de DUMRE, je n'ai pas vraiment le choix, je trouve une chambre dans cet établissement, comment dire.... local !


Je ne vous montre pas les toilettes et la douche, je pense que ce n'est pas utile.

 Vue imprenable sur l'avenue principale !

En revanche, je ferai la rencontre de cette très sympathique famille, dont le mari à servi en Irak avec l'armée américaine, l'épouse, la tante et les deux magnifiques fillettes.

Après une nuit meilleure que la veille, ce n'était pas trop difficile, je reprends la route pour le 3ème jour en direction de Pokhara.

Au programme ce matin : deux cols dont le 1er culmine à plus de 2000 mètres. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu la montagne. En additionnant les jours d'attente à Bishkek pour l'avion, et ceux à Katmandou pour le visa indien, cela fait 20 jours que je n'ai pas roulé en configuration voyage (50kg). Ça pique un peu, mais çà passe.




 Ce n'est pas la pente qui me fatigue le plus, mais bien la chaleur ! et le manque d'air, il fait lourd, très lourd

Je ne suis pas le seul, les chauffeurs routiers profitent des fontaines d'eau de source pour se rafraîchir et se réhydrater, pour ma part j'opte pour les bouteilles d'eau capsulées, on ne sait jamais. 

 Et çà mont encore ! 43,6° !



 Il est 13h00, 44,4° ! la pause déjeuner s'impose !

Évidemment je tombe sur un tronçon en chantier et pas de gargote pour manger !

 Là je crois que je vais fondre 46,6° !!!

Je trouve enfin un endroit où me restaurer et attendre 16h00 pour repartir. J'ai déjà bu 5 litres d'eau !


 Bon évidemment, après le déjeuner la galère continue !

Pourtant les paysages sont superbes, quant il n'y a pas trop de poussière pour faire des photos.

 Et encore un tronçon en travaux, tant mieux pour les voyageurs qui viendront dans quelques mois ou années !



Cette troisième journée a était terrible. Après l'ascension de deux cols, des passages en travaux, les camions, les bus, les températures au dessus de 40° et près de 25 km de faut plat montant, je parviens complètement épuisé à Pokhara.


 J'arrive à mon hôtel juste avant la tombée de la nuit, épuisé !

Et pour bien terminer la journée, ma chambre se situe au plus haut niveau de l'établissement, je ne serai pas seul dans la chambre, alors que sur ma réservation c'était bien précisé "chambre privée", et pour couronner le tout, un orage éclate le temps de monter mes valises je suis trempé jusqu'aux os !
En revanche je ne me plaindrai pas du prix : 5,70€ la nuit petit déjeuner compris !




Mon compagnon de chambre, un chinois de Hong Kong, a la bonne idée de partir aujourd'hui, je suis ravi, je pourrai mieux dormir ! En effet, il a ronflait une bonne partie de la nuit.

 Après un bon petit déj, je pars pour une journée de visite

 Le lac de FEWA,


 Des caboteurs proposent la navette avec l'île où se trouve le temple Taal Barahi Mandir

 L'équivalent des plages du Mourillon à Toulon, les vaches en plus !





 Voici l'entrée des "caves" où se trouve un temple, mais également des cascades souterraines.

 Les marchands du temple !

 L'entrée de la "cave"








En revanche, à l'intérieur interdiction de prendre des photos du temple et l'accès aux cascades est condamné ! Il ne reste plus qu'à remonter. 

 De l'autre côté de la rue, les cascades de DEVIS


 Enfin de la fraîcheur ! C'est depuis cet endroit que j'enregistrerai mon message vidéo






Pourquoi faut-ils que tous les temples les plus beaux se trouvent en hauteur ?

Il me faudra parcourir 5km sur une rampe à 12° pour atteindre ce promontoire. Pour ce qui connaisse c'est le dernier kilomètre du Ventoux, sauf que là il y en avait 5 ! Avec la chaleur en prime !

 En revanche pour la vue, cela valait le coup !



 Le Temple de la Paix

 Où le silence est de rigueur, un personnel du temple y veille et rappelle à l'ordre les visiteurs irrespectueux.


 Bouddha

 et moi ! 








 Après une descente rapide, pause déjeuner, ambiance et plat maison. C'est un peu relevé mais c'est bon.






 Cette partie de Pokhara ressemble à une station balnéaire.

 Beaucoup plus propre que Katmandou, mais aussi moins bruyante, ici le klaxon est interdit !

 De retour sur mes hauteurs

 Fin de la journée de repos.

Il ne me reste plus qu'à mettre mon blog à jour. Je suis rentré à temps car comme hier soir, vers 17h00 le ciel devient noir et c'est l'orage qui gronde, cela fait maintenant 2 heures !

Demain, je pars tôt, en direction du Sud, encore trois jours de montagne avant de rejoindre la plaine et virer à l'ouest en direction de la dernière ville du Népal, BHIMDATTA, avant la frontière Indienne.




DE POKHARA A LA FRONTIERE INDIENNE


Dernier message vidéo du Népal :



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Lundi 11 septembre, départ de Pokhara

 Tout commence par un col, normal nous sommes dans une région sur les contreforts de l'Himalaya





 Ça monte fort, il fait chaud et lourd, même tôt le matin








 Ce portique signale la fin de l'ascension, dur dur !!

 mais ce n'est rien comparer aux activités des femmes en montagne !


 La descente est un régal, dommage que le revêtement de la chaussée laisse vraiment à désirer






Je n'ai pas eu le temps d'apprendre le Népalais, mais on comprends facilement qu'il ne faut pas rester trop longtemps à cet endroit, pourtant bien frais !


 Après une deuxième ascension, petit pause déjeuner dans une gargote du village.

 C'est un peu toujours le même menu, mais quant on a faim...



 Belle deuxième descente de la journée



 En fin de journée, je trouve, à la sortie d'un village, ce petit hôtel modeste, cela fera l'affaire !


 Accueil très sympathique du gérant

 La Tuborg est la bière la plus répandue au Népal, ce n'est pas pour me déplaire !

 Moustiquaire recommandée !



 Mardi 12 septembre, et c'est reparti



 Ce sera ma dernière ascension, très longue, très chaude !










 Petite pause "bananes" à mi-pente









 Les paysages sont magnifiques, l'ascension me rappelle celle du Galibier





 J'aperçois la route au fond, ce n'est pas fini !





 En haut du col, un village de montagne avec quelques commerces et un tout petit restaurant

 C'est en apercevant ces samosas que j'ai eu envie de m'arrêter

Accompagné d'une petite salade de pois chiches (un peu relevée) cela me redonnera des forces pour la fin de mon l'étape.


Fin de journée, petit hôtel modeste. Il faut dire que j'ai renoncé au bivouac, étant donné la faune sauvage que l'on peut rencontrer ici !


Aussi rustique que le précédent, il n'y a que la couleur qui change.


 C'est une étape facile qui s'annonce aujourd'hui, quasiment que de la descente, un vrais régal de cycliste !




 L'eau, parfois destructrice, rends la route difficile sur plusieurs centaines de mètres.


 Mais c'est beau ! et rafraîchissant.




 Ça y est ! fini la montagne, je roule sur un faut plat descendant qui traverse la plaine





 Je prends la direction plein Ouest, pour aller visiter un site classé Unesco, Lumbini le lieu de naissance de Bouddha


En chemin, j'entends de la musique et des chants, je m'arrête un instant, tout le public se retourne pour me regarder, je suis très embarrassé, surtout vis à vis des jeunes filles qui se donnent du mal sur scène. Je fini par partir afin de ne plus perturber le spectacle.




 Après cette journée de vélo super facile, mon étape: Lumbini


 Toujours aussi modeste, mais cette fois-ci un peu plus propre !


Une fois installé, je peux allé visiter le Temple de la Paix et l'immense parc aux nombreux temples des pays asiatiques













Cet immense temple a été érigé sur le lieu de naissance de Bouddha. Le Népal a ensuite bâti un centre de conférence sur le Bouddhisme et invité les pays de confession Bouddhiste qui le souhaitaient a venir bâtir dans cet immense parc des temples ou pagodes à la mémoire de Bouddha.







 La Birmanie





 Le Cambodge



 La Thaïlande
Je n'ai pas pu visité tous les temples, la nuit est tombée trop vite, notamment le temple Français ! En même temps je crois que j'ai fais le plein au niveau des temples !


Le soir, j'aurai le plaisir de faire la rencontre d'un jeune couple parisien, Mélanie et Léo, en voyage également, mais dans le sens inverse, de l'Inde vers le Népal.

Un bon plat de pâtes et une bière bien fraîche, rien de tel pour finir une aventure. Demain ce sera le départ pour l'Inde.

Merci à vous les jeunes, j'ai passé une excellente soirée en votre compagnie, je vous souhaite de réaliser vos projets respectifs et tout le bonheur possible !



Demain, c'est un nouveau grand saut dans l'inconnu. Je quitte avec regret le Népal, les gens y sont vraiment charmants et accueillants. J'appréhende l'Inde, les récits de Mélanie et Léo n'ont fait que confirmer mes craintes, mais bon, l'aventure continue.







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