KIRGHISTAN







LE KIRGHISTAN OU KIRGHIZISTAN



Après avoir intérompu mon voyage à Téhéran, je reprends la route de la soie par le Kirghistan. Je me suis épargné le Turkménistan, difficile d'accès, les visas sont accordé d'une manière plutôt aléatoire, et l'Ousbékistan, devenu peu fréquentable depuis que l'on a détecté plusieurs cellules djiadististes actives.

Le visa Chinois refusé !
Au lendemain de mon arrivée à Bishkek, je file vers l'ambassade de Chine afin d'y demandé mon visa, indispensable pour poursuivre ma route.
Quelle ne fut pas ma surprise, à l'agence faisant face à l'ambassade, "plus de délivrance de visa pour les occidentaux en Asie Centrale"! Et moi je fais comment maintenant ?
Initialement, je pensai entré en Chine par la frontière terrestre à l'Ouest, rouler vers le Tibet et emprunter "la route de l'amitié" entre Lhassa et Katmendou.
C'est loupé !
La colère passée, je me résous à prendre un billet d'avion pour le Népal au départ de Bishkek. En attendant, je décide de faire le tour de ce pays que je ne connais pas et qui apparemment mérite le détour.


BISHKEK 
Capitale du Kirghistan

DU 17 AU 23 JUILLET 2017

Petit message vidéo depuis Bishkek :




Voici Django à l'aéroport de Marseille, très emballé de reprendre la route !

 Après 8 heures de vol, un changement d'avion à Istambul, je retrouve Django sans dommage, ouf !


Il est 5 heures du matin, heure locale, et Django est prêt pour parcourir les 35 km qui séparent l'aéroport de la Capitale Bishkek.


Le jour s'est levé, il fait un peu frais, mais je suis heureux d'être de nouveau sur la route....


Faites moi confiance, derrière moi le mot en Kirghiz c'est bien Bishkek


Les cimes des montagnes enneigées ne sont pas loin

L'eau glacée des torrents est canalisée jusqu'à la ville située à 800 mètres d'altitude


Après une bonne nuit de sommeil afin de récupérer des deux nuits blanches passé dans les avions et aéroports, je visite la capitale Kirghize.






 Bishkek, capitale de 875000 habitants.
Le square Ala-Too.




Indépendant depuis 1991 le Kirghizistan garde en mémoire son appartenance à l'ex-urss, les larges avenues et les bâtiments ont un petit air soviét...


On est très loin des pénuries de denrées de l'ancienne république soviétique, la société de consommation a fait sa place, comme partout dans les pays d'Asie centrale.

Dans les jours à venir, je visiterai les alentours de Bishkek, espérant faire de nouvelles photos avant mon départ pour Katmandou, dimanche à l'aube.....





BISHKEK

JEUDI 20 JUILLET 2017



Retrouvailles chaleureuses avec Claire et Jérémy, mes compagnons de route de la Turquie. Nous sortons à l'instant d'un magasin de vélos afin que Jérémy récupère deux cartons pour embarquer les vélos dans l'avion pour le soir même.
En effet, leur voyage se termine à Bishkek. Mais je suis certain qu'ils ne tarderont pas à avoir des fourmis dans les jambes et des envies de repartir sur les routes.

En attendant leur départ, nous avons passé une partie de la journée ensemble, dans les allées sur zouc de Bishkek





Les colorants chimiques sont garantie ! 

BEURK !!!

Dans la halle "boucherie" une odeur de viande pas fraîche nous a fait fuir !

Malgré ça, Jérémy très curieux et surtout très courageux a voulu tester une sorte de boudin fumé qui transpirait le gras !

Le verre de l'amitié avant le départ !


 et quelques brochettes....


 suite de la visite du zouc par les allées des artisans Kirghizes



 et c'est déjà l'heure des " au revoir"
Bon retour chez vous, les djeunes, et à bientôt sur les routes.


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VENDREDI 21 JUILLET SUITE ET FIN DE LA VISITE DE BISHKEK




 Il semble que la femme du géant vert à oublié ses lunettes !








 Le plus grand centre commercial de la capitale

Bon d'accord, ce n'est pas Dubaï, mais c'est plutôt sympa !



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SAMEDI 22 JUILLET 
PETITE SORTIE VELO DE 76 KM DANS LES GORGES DE ALA-ARCHA





Après une vingtaine de kilomètres d'approche, voici la route des gorges, surprise c'est payant ! Bon ça va, 80 com, soit 0,99 € ! pas de quoi faire une scène.


 Ça m'a manqué ça !

En fait, je ne sais pas où ils ont placé les 12%, tout au plus la route présente un pourcentage moyen de 8 à 10% pour les endroits les plus raides, sans doute qu'ils n'avaient que ce panneau la en magasin !

 Torrent très impressionnant 





 Il n'y a pas que la route qui monte, la température aussi,
à 11 h 00 il fait 31,5° !

 Ces paysages me font penser à la Haute Savoie et les Alpes


Le bitume s'arrête, la route se transforme en piste, pour 1€ ils auraient pu finir la route !


Nouvelle barrière, mais là pas de péage, seuls les piétons et vélos ont accès, et c'est tant mieux !



 Fin de l'ascension, plus de piste, après 38 km une pause déjeuner à l'ombre est la bienvenue




Le retour sera plutôt rapide, juste quelques coups de pédales pour revenir au centre de Bichkek, après 1600 mètres de dénivelé positif culminant à 2400 mètres d'altitude, pour une remise en jambes c'est plutôt pas mal.
Les 40 jours passés en France à déguster petits plats et apéro, ça se paye cash !

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Sur les conseils de Claire et Jérémy, j'ai fais modifier une première fois mon billet d'avion pour le Népal.
Renseignements pris, le mois d'août n'est pas un bon moment pour Katmandou, la saison des pluies se termine vers début septembre. Alors qu'ici, au Kirghizistan, il fait beau, chaud et sec, j'ai décidé de prolongé d'avantage mon séjour. Lundi j'irai changé une nouvelle fois mon billet pour le Népal. 
Cela va me permettre de parcourir ce magnifique pays aux grands lacs d'altitude et ainsi préparer mes jambes pour l'ascension de l'himalaya.





LUNDI 24 JUILLET 2017

Message vidéo avant mon départ pour le tour des lacs d'altitude du Kirghizistan



Pays de montagnes, cette chaîne est formée par le choc de la plaque Indienne contre la plaque eurasienne, ce même mouvement qui a formé et qui forme encore la chaîne Himalayenne.

Puisque les chinois n'ont pas voulu de moi, et bien j'en profite pour visiter ce magnifique pays émergeant qui promets un très rapide développement touristique.
Je précise qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un visa pour un séjour inférieur à 60 jours ! Les chinois devraient prendre exemple...

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Mais aujourd'hui, veille de mon départ pour ce circuit, une ultime visite de Bishkek m'a permis de découvrir la Cathédrale de la Résurrection. Ses couleurs font penser à la Grèce, mais nous sommes bien en Asie Centrale, dans un pays à majorité musulman où la communauté orthodoxe se porte plutôt bien.











Je pense que ces photos feront plaisir à ma petite soeur. Même si je suis un athée convaincu, je suis toujours en admiration devant les ferventes créations de l'homme.




DE BISHKEK A KARAKOL

1ERE PARTIE DE LA VISITE DU KIRGHIZTAN

VIDEO DU CANYON DE KONORCHEK

 https://youtu.be/WgCQ8YZOkEQ.

VIDEO DE LA PLAGE A 1600 METRES D'ALTITUDE

 https://youtu.be/NM2Kl1baEs8


Me voici de nouveau sur la route




La première journée a été un peu longue et sans grand intérêt. J'ai traversé une plaine sur une route plate avec un trafic dense.
C'est dans ce village, en fin de journée que j'emprunte ce chemin de traverse afin de trouver un endroit pour bivouaquer

 2 kilomètres plus loin, je trouve enfin l'endroit idéal, isolé à l'abri des regards.

Je suis rejoins par Asmat, ouvrier agricole Kirghize qui reviendra un peu plus tard avec une bouteille de vodka et une de soda, il ne me lâchera pas avant 23H00 ! Après avoir chanté des chants traditionnels Kirghizes, un régal !


 Le paysage change peu à peu, j'approche des gorges.


 Je fais une petite pause à l'ombre, dans un décor désertique qui me fais penser à "Bagdad Café"



 Il fait chaud, la route s'élève doucement et les températures aussi



 A l'heure de ma pause déjeuner, j'arrive au point de départ du canyon de Konorchek.

J'attendrai 16h30 que la température passe de 45 à 35° pour entamer l'ascension de ce canyon. Une bonne heure de marche sera nécessaire.




Parfois le passage est bouché, il faut escalader les rochers, je redouble de prudence en assurant bien mes prises, j'ai conscience que je suis seul et que c'est certainement pas l'endroit idéal pour se blesser !


 Après une bonne heure de marche, me voici enfin sur le site d'où j'enregistrerai mon message vidéo









Il est temps de quitter ce décor de western, de descendre rejoindre Django et de reprendre la route.




Je suis sur une deux fois de voies, spécialité du Kirghiztan il y a des yourts le long de l'autoroute




 Cela ne ce remarque pas sur la photo, mais la route n'a pas cessé de monter depuis les Gorges

J'arrive enfin à la première ville sur les rives du lac Issyk Kul, mais je ne l'apercevrais que plus tard

Sur ma gauche les montagnes,

 Sur ma droite, le lac



 J'arrive dans la petite station balnéaire de Tramchy, il est 13h00, il fait très chaud, j'ai très envie de prendre un bain,


 mais d'abord petit plat de pâtes à l'ombre dans ce restaurant typique où l'on mange assis sur des nattes





 Les enfants vendent du poisson séché et fumé le long de la plage, d'autres proposent des boissons ou des fruits

 Il y a même des promenades à dos de chameau. Je suis enchanté, je prends un bain dans l'eau douce et chaude de ce lac d'altitude perché à 1600 mètres et j'ai l'impression d'être sur une plage du littoral méditerranéen, tout autour on peut voir les cimes enneigées des montagnes dont les sommets culminent à 4000 mètres !

Le soir je passerai la nuit dans une modeste, très modeste chambre d'hôte dont je n'ai pas oser faire de photos, tant la famille dans laquelle j'ai été accueilli vit dans la simplicité pour ne pas dire la pauvreté.

 Le lendemain, je partirai de bonne heure pour profiter de la fraîcheur matinale




C'est au cours d'une petite pause que je serai rejoins par cette mamie et plus tard son fils, ils me donneront des cerises de leur jardin et contacteront un ami à Karakol, ma ville étape du lendemain, pour un éventuel hébergement.

 Ces gens sont tout simplement adorables et très serviables.


 Un décor désertique, puis soudain....

 un superbe bâtiment ultra moderne

 et puis juste à côté, c'est un champ de courses flambant neuf !








la route se dégrade,

La route est en chantier sur plus de 10km, une torture pour Django et mes mains, une véritable tôle ondulée, je ne roule qu'à 4 ou 5 km/h, un enfer, un rayon de ma roue arrière n'y résistera pas !




 Juste après la fin du chantier j'ai repéré un chemin de campagne afin de rejoindre une jolie petite plage




 Là c'est moi qui me suis mis volontairement dans les "caillasses"


 mais le décor sauvage valait le détour

J'arrive enfin à cette plage isolée où j'ai l'intention de prendre un bain et faire ma pause déjeuner

 Je ne regrette pas d'avoir fait le détour





 Il est 16h30, il est temps de reprendre la route








 Y avait longtemps !!



 Je suis enfin à proximité de Karakol, la ville où je prendrai un jour de repos.

 Pendant toute la durée du trajet j'avais Karakol en tête !
(oui Guy elle était facile celle-là ! :)

 Une sympathique maison d'hôtes, 

 où je passerai une première nuit sur ce canapé, car dans le dortoir un type ronflait comme une locomotive, ha ! les joies de la convivialité des guests house !

Ce ne sera pas le cas la deuxième nuit, car tout le monde est parti, je suis tout seul dans cette grande maison, le top ! surtout pour 6€

 De la visite de Karakol, je ne retiendrai que cette magnifique église orthodoxe en bois,






J'irai dans le grand bazar de la ville afin de trouver un réparateur vélo pour changer mon rayon

C'est un atelier fait de brique et de broque mais la réparation est faite sous mes yeux et c'est plutôt pas mal. Comme il était impossible de venir avec le vélo dans le bazar aux allées trop étroites, j'ai du démonter ma roue.


Petite pause déjeuner, avant de constater qu'en démontant ma roue, j'ai cassé mon porte-bagages, je vais, cette fois-ci avec le vélo trouver un second réparateur.


J'ai trouvé un jeune "Mike Gaver" local qui m'a fait une superbe réparation !

 Je peux reprendre la route serein.



Aujourd'hui je reprends la route en direction du lac Song-Kul, situé à 3000 mètres d'altitude où des nomades viennent passer l'été avec leur bêtes, il me faudra 4 à 5 jours de vélo pour y parvenir.



DE KARAKOL A KOCHKOR

Petite vidéo sous un orage de montagne aussi bref que violent :


Après un jour de repos dans la petite ville de Karakol, me voici de nouveau sur la route.

 Çà commence bien ! une zone de travaux de 3 à 4 km






 Çà devient une habitude maintenant !




 Mon étape du jour

Alors que je cherchais un camping signalé sur ma carte, un homme sort de sa grande maison avec ses enfants, je lui demande où se trouve le camping, c'est alors qui me fait comprendre qu'il y a des serpents dans le camping et qu'il vaut mieux pour moi de dormir dans une de ses chambres !
Bien sûr ! Même si je ne suis pas dupe de son manège j'accepte volontiers sa proposition, surtout pour 6€, de plus je serai invité à partager le repas familial !



 Voici le reste de la petite famille, cousin compris



Le soir, nous sommes rejoins par la maman qui rentre du travail et qui préparera le dîner pour toute la petite famille et leur invité.


Le lendemain matin, vers 6h00, sans faire de bruit, je quitte la grande maison encore endormie


 Ce matin, le ciel est un peu couvert....

 ....mais à 8h00 le soleil est de retour et il fait déjà 28°


Dans la grande famille des cyclovoyageurs, je demande Dimitry et Farnyatin, un couple russe en vacance au Kirghiztan

 Echange d'info, échange d'adresse et selfy traditionnel








Après avoir cherché différentes solutions, j'ai suivi les conseils de Jérémy et j'ai profité de mon retour en France pour faire l'acquisition de ce chargeur solaire qui fonctionne à merveille. Désormais je suis autonome en énergie.


Les paysages défilent....

puis juste après ce camping traditionnel Kirghize, j'aperçois au loin perché sur la colline une silhouette étrange !




Assis comme un Bouddha, je pense que ce bienfaiteur protège les habitants des alentours, malheureusement je n'en saurai pas plus car personne à l'horizon pour me fournir le début d'une explication...





Il est 14h00, il fait plus de 40° lorsque j'arrive enfin dans le village de TON, ma destination du jour, où j'ai repéré un camping à proximité du lac.

 Encore un petit effort de 3km sur cette petite route

 puis cette piste écrasée par le soleil....

et c'est complètement déshydraté et affamé que j'arrive enfin au camping !

Accueilli par ce garçonnet, il ne me lâchera plus jusqu'à mon installation complète.


 Invité à m'installer dans la grande yourte restaurant,


 je dévore ce copieux repas accompagné de thé vert, je m'aperçois que le thé me coupe littéralement la soif !



Curieux, les enfants m'ont assisté pour le montage de ma tente en inspectant tout le matériel que je sortais au fur et à mesure de mes sacoches !



 Après mon installation et 1km de marche plus tard, j'arrive au bord du lac....

 A mon arrivée, je suis scruté, dévisagé, par des habitués des lieux, intrigués de voir un touriste occidental égaré.



 L'eau est fraîche, claire et limpide, ce bain me fait le plus grand bien et récompense mes efforts du jour

 Malheureusement sur la photo on ne distingue pas les cimes enneigées des sommets à 4000 mètres ! Je rappelle que ce lac, Issy-Kul, se situe à 1630 mètres d'altitude !

Le lendemain matin, à 6h00, j'ai un nouveau compagnon de voyage, il m'accompagnera pendant 3km jusqu'à la route principale. 
Le silence, la fraîcheur et les premières lueurs du jour me donnent une envie de poursuivre ma route et d'apprécier chaque instant de cette aventure, comme disent les jeunes d'aujourd'hui, je "kiffe ma live"










 Là, je m'arrête juste un instant, histoire de faire un clin d'oeil aux gens du sud et plus particulièrement aux Marseillais !
(pour ceux qui ne connaissent pas l'argot de Marseille, tant pis !)

Bien à l'abri à l'ombre, j'aperçois un jeune couple de cyclovoyageurs, des Français ! enfin !
Myraim et Runo, venu du Lot et qui ont croisé, au Tadjikistan Claire et Jérémy (mes compagnons de voyage de la Turquie)
Le monde des cyclo est petit, tout petit !

 Ottuk, mon étape du jour

Sur ma carte il est bien mentionné un camping, mais à la place je découvre ce panneau, et sans connaître la langue Kirghize, j'arrive à comprendre qu'il annonce un certain nombre d'interdictions sanctionnées par des amendes ! Je suppose que le camping sauvage doit en faire partie.


Néanmoins, je décide de m'installer pour ma pause déjeuner et un bon bain dans le lac, pour le reste on verra plus tard.



 Ici, il faut savoir partager les lieux avec les autochtones !

Croisant le chemin de ce sympathique Kirghize, il me conduit chez un cousin qui saura m'héberger...


 Dans une yourte traditionnelle...




 Bon, pour les sanitaires, il y a encore des progrès à faire !

 Le local "douches"
 enfin presque !

un simple robinet d'eau froide fera l'affaire ! spartiate mais efficace !


En revanche, à l'intérieur de la yourte, c'est magique, très chaleureux et dépayasant !







J'aurai vraiment eu tort de me priver, puisque pour l'équivalent de 8€, je dormirai dans une yourte pour moi tout seul, je profiterai d'un dîner simple mais bon (oeufs de la ferme bien sur) et d'un petit déjeuner !

Le lendemain matin, au cours du petit déjeuner j'apprendrai que le propriétaire des lieux est policier, petite photo avant le départ.

 on the road again, again !


C'est aujourd'hui que je boucle le tour du lac Issy Kul, après 650km parcourus en 8 étapes, et maintenant direction Kochkor au pied des hautes montagnes Kirghizes.




 Dernière vue lointaine sur le lac.

 Dans cette partie désertique d'une vingtaine de kilomètres je me sens un peu seul !

 Je monterai ainsi jusqu'à 1860m, avant de basculer doucement vers cette retenue d'eau.


 Ce n'est pas un lac naturel, juste une retenue d'eau de consommation, grâce à un barrage en aval.

 Sous une chaleur torride, je vais jusqu'au rivage me rafraîchir.
En moins de 10 minutes, l'orage qui était sur l'autre rive, vient sur moi, accompagné de rafales de vent violent à faire chuter Django !



 C'est au pied de cet arbre providentiel, que Django et moi attendront que l'orage passe !


 Moins de 5 minutes plus tard, le calme est revenu

Sec en quelques minutes également, je ferai ma pause déjeuner à l'ombre de cet arbre bénéfique.



Décidément, le monde des cyclo est petit, je vous présente, Isaure et Boris, amis de Myriam et Runo précédemment rencontrés.
Nous discutons comme d'habitude, tu viens d'où, tu vas où, puis en discutant Boris s'aperçoit que mon pneu arrière est usé et me propose de me donner un pneu, acheté au Tadjikistan dont il n'a pas l'usage, plutôt sympa. Je leur propose de leur racheter, mais ils refusent catégoriquement.
Un grand merci à eux. D'autant que Boris, originaire du Lot, comme son nom ne l'indique pas, me montre comment démonter mon réchaud en panne. Devenu expert après de multiples pannes, il me conseillera judicieusement sur les solutions possibles.

 Après cette rencontre brève mais fort sympathique, chacun reprend sa route...




Kochkor, mon étape du jour, mais aussi celle où je passerai trois jours de repos et de préparation pour l'ascension d'un col à 3400m donnant accès au lac d'altitude de Song Kul.




Après quelques recherches et demandes de renseignements, je trouve enfin la maison d'hôtes dénichée sur Airbnb.

Je suis accueilli par le sympathique Mirdin et sa jeune soeur

La maison est grande, claire, spécieuse et propre,

 Une jolie chambre individuelle, d'où je mets à jour ce blog


Une vraie salle de bains

un vrai wc, même si les sanitaires sont partagés, pour 9€ la nuit, c'est plutôt pas mal.

Une salle à manger et cuisine commune

Bon, même si l'installation culinaire est rudimentaire, cela ne m'empêchera par de me préparer des bonnes spaguettis bolognaises. (petit clin d'oeil à Isaure, à qui j'avais dans l'après-midi fait part de mon envie de pâtes)



Que c'est bon de se cuisiner ses propres plats, avec mon réchaud en panne, cela faisait plus d'une semaine que cela ne m'étais plus arrivé.

Et encore un grand merci à Boris pour ses précieux conseils, j'ai démonté mon réchaud, nettoyé toutes les parties démontables, puis changé le joint de la pompe et c'est reparti il fonctionne de nouveau et même mieux qu'avant ! Hourra ! pour une fois que je réussi à réparer quelque chose !

A la veille de partir pour deux jours en haute altitude, cela me réconforte de savoir que je pourrai de nouveau manger chaud.
L'aventure c'est l'aventure......





LE LAC DE SONG KUL

Perle du Kirghiztan perchée à 3000 mètres d'Altittude.


MESSAGE VIDEO DE SONG KUL :


 Dernier jour de préparatifs avant l'ascension du col à 3400m
 Encore merci à Boris de m'avoir donné son pneu, Django en avait bien besoin

 Le lendemain, c'est le départ, après 3 jours de repos et de préparatifs, je quitte cette confortable maison d'hôtes.

 Kochkor est déjà en effervescence
 L'office du tourisme a ouvert ses portes



 Un dernier tour au bazar pour acheter des provisions pour les prochains jours


 Et c'est parti, on the road again !


Ca monte lentement, mais sûrement



 La route est belle, j'en profite avant les pistes en terre battue

 Dernier village avant la bifurcation

 C'est là que je quitte la route principale pour une piste en direction du Lac de Song Kul.



 Il fait chaud et la piste n'est pas très bonne !

Un petit passage à 12% !

 Dur ! dur !

 J'aperçois ma route et un village au loin


 Arrivée au village, il est temps de trouver un endroit à l'ombre pour ma pause déjeuner et un bivouac pour la nuit 




C'est grâce à ce jeune Kirghize que je trouverai un endroit idéal pour mon bivouac, à 1 km du village




 Avec accès privé à la rivière ! cool !



 Je vérifie que depuis la route on ne voit pas mon campement


Après un réveil plutôt frais (4,5° à 6h00) nous sommes à 2300m, je déjeune rapidement, remballe mon matériel et je suis prêt pour l'ascension du col de Song Kul 



 La température monte progressivement, la route aussi !

 Le décor est magnifique

 J'atteins rapidement les 2500 mètres d'altitude.

 Pour l'instant, la route monte progressivement au travers d'une vallée



 Voilà l'entame du col, c'est à cet endroit que les difficultés commencent



 Et c'est parti !



 Toujours dans du 12%, parfois 10% et seulement quelques passages de répi à 8% !

 Evidemment, avec de tels pourcentages on atteins vite de l'altitude, 2800 mètres !




Dans l'ascension, je rejoins un couple de jeunes français, originaire de Toulouse, Marie et Benoit, rencontré la veille à l'endroit de mon bivouac



Cà y est, la barre des 3000 mètres est franchie, mon précédemment record d'altitude était 2840 mètres dans le col de la Bonnette dans les Alpes de Haute Provence.

 Je ne suis pas tout seul à souffrir !


Plus jeunes et surtout beaucoup moins chargés, Marie et Benoit franchiront le col 45 minutes avant moi, nous nous rejoindrons plus tard au camp de yourtes.



 J'aperçois enfin le col, c'est bientôt fini !




 Parfois, dans des rampes à 12% impossible de se relancer, je dois pousser les 50km de Django ! Dur dur !


En montagne la vision des distances est trompeuse, on voit le sommet tout proche, mais il reste encore plus d'un kilomètre avant de l'atteindre.

 3300 mètres ! l'arrivée est toute proche !



 Un dernier virage

 La dernière rampe

 Cela faisait longtemps que Django et moi n'avions plus vu de neige, (en Turquie)

 Un dernier petit effort

 Un dernier regard en arrière


Ca y est, c'est fait, le col est franchi à 3343 mètres !

Au terme de 9 h 00 d'effort, et une ascension de 1200 mètres de dénivelé positif avec des rampes à 10 et 12%, je franchi enfin ce col.
De tous les cols que j'ai pu affronter dans ma vie de cycliste, la Croix de Fer, le Galibier, l'Isoard, le Tourmalet, celui-ci restera le plus difficile, en attendant l'himalaya !

 Au loin j'aperçois le lac de Song Kul et les premiers troupeaux en estives


 Belle race rustique, équipée pour le froid !

 Enfin de la descente !

 Au fond, le lac, le ciel est couvert, j'espère que demain j'aurai plus de soleil pour mes photos.


 Les premières yourtes des familles de nomades Kirghizes

 Il faudra parcourir une dizaine de kilomètres avant d'atteindre le village de yourtes destinées aux touristes

J'ai rejoins Marie et Benoit qui se sont chargé des négociations, chacun sa yourte, dîner et petit déjeuner compris pour 1050 som soit 12,92 € !

Après une toilette salvatrice dans l'eau du lac, j'atteins l'heure du dîner en me reposant un peu (en fait, épuisé, je me suis endormi, on me réveillera pour passer à table)


 Après le traditionnel dîner, petit moment de sérénité en voyant le soleil disparaître derrière les yourtes

Fatigués mais comblés par le spectacle, nous ne regrettons pas les efforts de la journée !

 Tout çà pour çà, mais que c'est beau !

La nuit a été fraîche, mais bien couvert dans la yourte, j'ai pu dormir comme un bébé. Il est 7h00 les lueurs matinales sont splendides, le silence méditatif, le pied quoi !


 Certes très sommaires, mais très pratiques, les toilettes Kirghizes

Juste avant mon départ, petite photo souvenir avec une famille Suisse venue faire un trek à cheval, et mes compagnons de galère, Marie et Benoit que je quitte non sans avoir échangé nos coordonnées respectives...
Bonne route à vous !


En France, l'édelweiss est une plante protégée, ici il y en a des champs entiers, les troupeaux les piétinent et les mangent.



De part et d'autre de la piste, des troupeaux de chevaux en liberté

 Les familles de nomades installées pour l'été




 Petit passage à gai rafraîchissant, très rafraîchissant !



 De l'autre coté du gai, des enfants curieux inspectent mon équipement



Je contourne le lac par la route sud, sur une piste pas toujours en état

 Pas de panique, ce n'est qu'un taurau en liberté !

 Cela s'appelle une piste en tôle ondulée !

 Très désagréable pour les cyclistes, et très cassant pour les vélos


 Les espaces sont immences, je ne vois pas le bout du chemin





 Je parviens enfin sur l'autre rive du lac

 D'autres villages de nomades sont installés, tout autour du lac


 La piste s'élève tout doucement en direction du col au sud du lac.
 Des cavaliers en baladent

 Une dernière vue lointaine du lac avant d'être absorbé par l'ascension du col de sortie de cet endroit magique


Après une ascension de 2 heures, le passage du col avant la descente sur At-Kul petit village dans la vallée à 1600 mètres d'altitude où je souhaite bivouaquer.


 Alors que l'orage gronde, j'entame la descente





 Les callaisses me feront chuter, heureusement sans gravité


 La descente à durée 40 km, interminable et très pénible à cause de l'état de la piste


 Je rejoins enfin la vallée après un dénivelé négatif de 1600m

 Mon arrivée est gratifiée d'un magnifique arc-en-ciel! sympa

Je stoppe un instant dans cette épicerie pour acheter de l'eau, et très rapidement le gérant me propose de camper dans son champ.


 C'est à côté de cette yourte que je planterai ma tente

 Après deux jours de pistes plus ou moins infernales je retrouve le confort du bitume.

C'est une étape de 95km dans une vallée désertique qui m'attends, en direction de Jdélalabad au sud-ouest du Kirghistan


20 km après mon départ, le bitume disparaît





 J'ai l'impression d'être seul au monde !




Pas une ferme, pas un animal à l'horizon, je suis vraiment seul dans cette vallée désertique, limite inhospitalière.





 Là, je commence à me demander pourquoi suis-je ici ?



Arrivé à proximité d'un fleuve, je constate que celui-ci à emporté une bonne partie du pont, je comprends mieux pourquoi aucun véhicule n'a emprunté cette piste, à l'exception d'un 4x4.

 C'est bagages après bagages et vélo nu que je franchirai cet obstacle, obstiné le mec !




 La piste est devenue, au fils des km, limite impraticable, là je me pose sérieusement des questions !


Cependant, je persiste, les paysages sont grandioses et le tracé de mon GPS confirme que je suis sur la bonne piste.

 Au loin, je ne vois plus le tracé de mon chemin, je crains le pire

Et bien j'avais raison de craindre, le pire est devant moi, le fleuve à emporté la piste, impossible d'aller plus loin, je suis contraint de faire demi-tour, après une échappée de 40km de piste inconfortable, douloureuse pour Django et moi.

C'est tout de même mon jour de chance, l'unique véhicule m'ayant dépassé dans la matinée est encore là, ils s'agit de deux pécheurs venus de Bishkek. Je leur demande de l'aide et spontanément ils me proposent de chargé mon vélo et mon matériel. Ils rentrent sur Bichkek en passant par Kochkor où ils pourront me déposer (à 212 km de là).

 Entassé dans le 4x4, Django à l'air à son aise, moi aussi !

Dômmage, cette vallée était certes désertique, mais tout de même splendide. De retour à Korchkor, je referai mon roadbook pour trouver un autre itinéraire pour revenir à Bichkek

C'est par la fenêtre du véhicule que je profite des paysages durant 3 heures de route.

Très heureux d'être arrivé sain et sauf à destination, (les kirghizes conduisent comme des dingues), je remercie très chaleureusement mes sauveurs, qui déclineront mon invitation à boire un verre, ils doivent rentrés sur Bichkek.

De nouveau à Kochkor, je trouve très rapidement une "guesthouse" sympathique et accueillante. J'y resterai 2 ou 3 jours, le temps de récupérai un peu de mes efforts et de préparer le chemin du retour sur la capitale Bishkek.





DIMANCHE 13 AOUT 2017


LE CANYON DE KOCKMONOK

PETIT MESSAGE VIDEO DU CANYON :



Cela fait maintenant trois jours que je partage la table d'hôtes avec un jeune couple allemand, Léna et Martin. Ayant vécu un peu plus d'une année en Ukraine, tous deux parlent l'anglais et le Russe très correctement, ce qui présente l'avantage de pouvoir parler avec les kirghizes, puisque ici, héritage soviétique, tout le monde parle russe en deuxième langue. Et ainsi, me traduire en anglais ce que les Kirghizes me disent. Cela paraît compliqué à première vue mais cela fonctionne plutôt bien.



Ce soir la maîtresse de maison a préparé une spécialité Kirghize : le "Plog" sorte de riz pilaf au boeuf, un peu sec mais très bon.

Très serviable et sympathique, notre "Mamouchka" tient absolument à nous servir une bonne vodka kirghize.

L'ambiance est amicale et joyeuse ! Et bien que nous nous trouvions dans une maison d'hôtes apparemment de confession musulmane, nous ne quitterons la table qu'une fois la bouteille de vodka entièrement vidée. 

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Le lendemain matin, Léna et Martin, me propose de venir avec eux voir un canyon repéré sur internet. Pour cela il nous faut trouver une voiture avec chauffeur qui accepte de nous y mener et de patienter le temps de la visite. Ce là que la maîtrise du Russe de Martin a fait des merveilles. Convaincre tout d'abord le chauffeur et négocier le prix, cela a été rapide et économique, 400 com soit 4,95€ par personne, pour une distance de 40km x 2, et 4 heures en tout.


L'entrée du Canyon, on se croit dans un paysage de western, au milieu du Texas, mais non nous sommes bien au Kirghiztan


























C'est depuis ce promontoire que j'enregistrerai mon petit message vidéo.













Nous devons à présent quitter ces paysages de far west et rentrer sur Kochkor.
Notre chauffeur fait demi-tour. Il nous confie que lui même, pourtant natif de Kochkor, ne connaissait pas cet endroit si particulier. Ravit, il nous déclare qu'il proposera cette balade aux futurs touristes.



Il est déjà 14h30 lorsque nous rentrons à Kochkor, nous choisissons ce restaurant le PETPO, point de rendez-vous de la majorité des voyageurs occidentaux.



Attaqués par les guêpes, nous nous réfugions à l'intérieur de l'établissement. C'est là que je découvre, stupéfait, les talents graphiques de Léna !

Voila comme s'achève ce dimanche, pour lequel je n'avais rien prévu. Un grand merci à Léna et Martin pour avoir pensé à moi pour cette balade.

Demain sera un autre jour, je reprends la route en direction de la capitale Bichkek. Il me faudra 5 jours de route pour y parvenir, je mettrai mon blog à jour une fois arrivé, d'autant que je devrai séjourner 10 jours exactement, du 19 au 29 août, en attendant mon vol pour Katmandou.





DE KOCHKOR A BISHKEK

Du lundi 14 au samedi 19 août 2017


Message vidéo de Bishkek :


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Après trois jours de repos à Koshkor, j'ai les jambes neuves et l'esprit léger, je reprends la route avec enthousiasme.

 Il fait beau, la route est belle, c'est super !




 Et soudain, ça se gâte, le bitume fait place la piste en tôle ondulée

J'avais tort de croire que la journée serait facile, ce faux plat dure longtemps, j'ai un vent de face force 8, et l'état de la piste est vraiment cassant !


 Il ne manquait plus que des rampes à 12%!


 Malgré la difficulté, j'apprécie les paysages qui défilent lentement !


 Au loin, j'aperçois enfin le col, un dernier effort et ce sera la descente, ouf !

 2115 mètres, pas très haut, mais très long, il est 16h, lorsque j'arrive à bout de ce col, je vois des baraques, je vais pouvoir me restaurer un peu.



Du thé, du pain, du miel et beaucoup de chaleur dans cette baraque.


La descente n'est pas mieux que la montée, impossible de prendre de la vitesse et laisser couler, je suis sur les freins en permanence, un calvaire !



Au fils des kilomètres, ça ne s'arrange pas, j'en prends plein les mains et les poignets

 Mais ça reste très beau !

 Les camions, j'avais oublié de les mentionner ceux-là !

 Et puis, un kilomètre avant le village, un peu de bitume, ouf !

C'est sur un terrain de sport, à proximité d'une école fermée que j'installerai mon bivouac



Comme d'habitude, mon installation attire les enfants curieux, mais pas que....

 les adultes aussi.

A la tombée de la nuit, une bande de gamins s'amuseront à me jeter des pierres sur la tente, je me lèverai trois fois, ils finiront pas abandonner et rentreront chez eux !

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, je reprends la route sachant qu'une bonne partie de ma journée s'effectuera sur un faux plat descendant, cool !



 La route est bonne, malgré quelques nids de poules

J'arrive rapidement à l'entrée de la ville de Shaek, je ne ferai que passer, juste un petit arrêt pour faire quelques courses, (je n'allais pas resté sans provision, à Shaek!) oui bon elle est minable, mais je m'occupe comme je peux !


 Et là ! surprise ! une route toute neuve en léger faux plat descendant ! le pied !

 Même Djengo n'en revient pas, il roule tout seul !





Au passage du pont d'Aral, fini la belle route, je reprends une piste en direction de Suunsamyr


J'effectue quelques kilomètres, avant de trouver un endroit pour la nuit.

 Ce sera au bord de la rivière, au fond d'un champs, avec l'accord du propriétaire.




 Magnifique endroit, même si un peu humide....

Les premiers rayons de soleil chassent l'humidité de la nuit, il est temps de reprendre la route, enfin la piste !




 Cette vallée est magnifique, mais je ne progresse que très lentement, 4 à 5 km/h...




 A l'approche d'un village, je retrouve un instant le bitume !

 Dont j'apprécie le confort momentané !










 J'aperçois enfin la fin de l'ascension, ce n'est pas trop tôt !




 Là c'est un petit cadeau de bienvenue de la part de la DDE Kirghize ! un peu de terre cendrée très meuble !

 Bon ça va, j'ai poussé le vélo que sur un kilomètre !


 Avant de retrouver de la tôle ondulée !



 Pensant faire une bonne affaire, j'emprunte un petit chemin longeant la piste, mais ce n'est pas mieux !


 Décidément ce pays n'est pas fait pour les vélos !

 Enfin du bitume !

 Juste le temps de traverser le village !

Il est 18h00, il est temps de trouver un endroit où planter la tente.

 Ce sera dans la dernière ferme du village de Suunsamyr


 Comme d'habitude mon installation attirent la curiosité des enfants de la ferme !

 Trop mignons !

Il a plu une bonne partie de la nuit, j'ai eu froid au petit matin, je suis obligé de prendre mon petit déj à l'intérieur de la tente...

 Frigorifié, nous sommes à 2150 mètres, il fait juste 8° lorsque, sous la pluie je pli ma tente et range mon matériel !

 En trois semaines, c'est mon premier jour de mauvais temps

5,6° à 8h00, sous la pluie, j'entame ma journée, juste aujourd'hui ! alors que j'ai un col à plus de 3000m à franchir, dur dur

Et pour corser le tout, fin du bitume, pendant 15km avant de rejoindre la route nationale.


 Je peste, je râle, je souffre....

 mais j'avance, coûte que coûte...

 Enfin je laisse la piste en mauvais état pour le bitume juste avant le carrefour tant attendu



 Petite pause, un thé bien chaud pour me réchauffer, du pain et du miel, et c'est parti pour l'ascension du col (1200m de dénivelé positif !)


 Je sais que c'est la dernière difficulté de ma balade au Kirghistan, demain ce sera la plaine,puis Bishkek au bout de la route. Alors courage !





 Petite éclaircie pendant l'ascension, c'est sympa pour mes photos !




 10,4° à 2854 mètres, c'est peu, mais l'effort me garde au chaud






 La barre des 3000 mètres est franchie, 8,7° le temps reste couvert, bientôt la fin !



 C'est dur !!

 mais c'est beau !

 Très beau !

 Un dernier petit effort, l'entrée du tunnel est en vue

Compte tenu de la dangerosité du tunnel, le demande l'aide d'un Kirghize, qui accepte immédiatement de charger Djengo à l'arrière de sa camionnette.


Et c'est parti pour 5 km !

 Rapidement déposé de l'autre côté du tunnel, il ne me reste plus qu'à entamer la descente de plus de 50km!

 Bien couvert, j'aurai tout de même froid pendant la descente, d'autant que la pluie est de la partie

 J'arriverai en fin de journée dans une petite ville où je passerai la nuit. Le lendemain matin je reprends la route pour une ultime étape me conduisant dans la Capitale "Bishkek".

 Durant cette dernière étape de plat, je ne prendrais pas de photos, car c'est une vallée sans grand intérêt jusqu'à l'entrée de Bishkek


 C'est dans une grande maison que je séjournerai ces 10 jours d'attente avant mon vol pour le Népal



Très confortable, avec une cuisine à disposition, pour 8,60€ par nuit, le top !

 Dès les premiers instants, chaleureusement accueillie par la maîtresse de maison.

qui a pour habitude de prendre cette pause, 
tradition Kirghize.






DE BISHKEK (KIRGHIZTAN) A KATMANDOU (NEPAL)

MESSAGE VIDEO DE KATMANDOU
 Temple de Swayambunath :



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Mes derniers jours à Bishkek

Peu avant mon départ, j'ai eu le plaisir de partager une dernière soirée avec mes compagnons de galère (col de Song Kul) Marie et Benoit qui partaient de Bishkek juste quelques jours avant moi.


 Dernières photos de ma petite chambre....


Dernier selfy avec mes sympathiques hôtes Kirghizes
 Django bien emballé dans son carton, prends un taxi pour la première fois, direction l'aéroport

Arrivé à l'aéroport vers 21h00, une longue attente commence. Ce n'est que vers 5h00 du matin, lors de l'enregistrement que j'ai eu un coup de bambou derrière la tête. La compagnie FLYDUBAI, que je ne recommande pas, me facture le sur poids de mon vélo 380$ (316€) !! A titre de comparaison, lors de mon retour Téhéran / Marseille, avec la compagnie Turque PEGASUS cela m'avait coûté 94€, et pour mon allé simple Marseille / Bishkek 87€ ! J'ai essayé de négocier, rien à faire, et nous étions à moins de 40 minutes du décollage. En plus, la compagnie n'accepte pas les cartes de crédit, que du cash ! 245€ le billet d'avion pour moi et 316€ pour le vélo, cherchez l'erreur ! J'ai pesté, rouspété, tous le monde me regardait avec stupéfaction avec mon grand carton, je leur ai dit de tout en français, ils n'ont pas compris les mots mais je pense qu'ils devaient se douter du sens de ceux-ci, de vrais voleurs ! Finalement j'arrive à trouver le cash, un peu d'euros, les 100 dollards que je réservai pour mon visa indien et le reste en Som Kirghizes retirés au distributeur.



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